Patrimoine bâti
L'ile Verte abrite de nombreuses résidences historiques et différent style architecturaux allant de la maison québécoise traditionnelle à des styles plus complexes.

Les bâtiments secondaires, tels que les granges, les salines, les fournils et les fumoirs, témoignent du passé agricole et maritime de l'ile.

Le patrimoine architectural de l'ile Verte

Richesse du patrimoine architectural
L'ile Verte possède un patrimoine architectural exceptionnel. Il existe de nombreuses résidences patrimoniales, dont celles au 6805 et 7001 Chemin de l'ile, construites probablement avant 1850, par des membres de la famille fondatrice de l'ile, les Fraser.
Bâtiments secondaires et institutionnels
Dans une étude de l'ensemble patrimonial de l'ile Verte, les auteurs ont relevé quatre styles architecturaux :
  • le modèle le plus courant à l'ile, la maison dite « québécoise » (toit à deux versants, droits ou retroussés, avec ou sans lucarnes);
  • la maison avec toit à mansarde, style Second Empire, 1870-1910;
  • la maison avec toit en pavillon à quatre versants, style néocolonial, 1880-1950;
  • la maison avec toit à lucarne-pignon en façade, style néogothique.
Témoignage du passé agricole et maritime
Les bâtiments secondaires sont très évocateurs : les granges, salines, fournils et fumoirs témoignent du passé agricole et maritime de l'ile. Quant aux bâtiments institutionnels, le presbytère et les trois écoles (dites du Bout-d'en-bas, du Milieu et du Bout-d'en-haut) existent toujours, bien que ces édifices soient aujourd'hui utilisées à d'autres fins.
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Témoignage du passé religieux
Le presbytère, le cimetière et les trois croix de chemin témoignent de l'influence religieuse, mais l'église originale, en bois, a été détruite par la foudre le 31 janvier 1974.

Le Phare de l'ile Verte

Le Phare de l’ile Verte, devenu lieu historique national, et les bâtiments qui l’entourent (dont les maisons du gardien et de l’assistant gardien, la cabane du criard et les poudrières) forment à eux seuls un ensemble patrimonial exceptionnel. Sur la plaque commémorative placée près du phare il est écrit :

« En 1806, le Conseil exécutif du Bas-Canada ordonna la construction d’un phare pour guider les navires dans les dangereux hauts-fonds et courants de l’embouchure du Saguenay. Terminé en 1809, ce phare fut le premier feu de navigation sur le Saint-Laurent. Pendant 137 ans, de 1827 à 1964, il fut gardé par quatre générations de Lindsay. En 1969, une balise automatique a remplacé le feu de navigation dans la haute tour de pierre, qui, à travers les ans, a gardé presque toutes ses caractéristiques originelles. Elle est la troisième en ancienneté au pays. »

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